Hop, voilà, bonne lecture... Mon perso est un garçon de 14-15 ans du nom de Yani.
Arrivé en haut de la colline,Yani stoppa son cheval, ébahi. Il avait devant les yeux les remparts de la ville, mille fois plus merveilleuse qu'un récit ne pourrait jamais le décrire.
Les montagnes pourtant imposantes semblaient s'être organisées autours de la cité pour la rendre encore plus belle, comme un écrin autours de sa perle. Quand à la cité elle-même, tout en elle semblait rayonner de beauté.
Ses remparts étaient immenses et d'un noir profond, silloné de veines roses diffusant une lueur discrète. Des fées éclairaient le haut des remparts en voletant gracieusement. Leur lumière magique éclairait un soldat unique, au regard fier et à la carrure plus qu'imposante, scrutant l'horizon. Son armure d'or et d'argent frappé aux armes du seigneur, un lion doré couché sur une tortue d'émeraude, scientillait de mille feux. Le regard de cet homme tomba lourdement sur Yani, avec la puissance d'une massue. Le jeune garçon frissonna. Puis le soldat actionna un lourd levier métallique et recommença à guetter l'horizon de son regard de faucon.
Les lourdes portes noires s'ouvrirent lentement, sans un grincement, et les yeux de Yani furent submergés.
Derrière les portes une rue de 50 mètres de large pavée, Yani en était sûr, d'authentiques dalles d'argent, bordée de magasins aux enseignes colorées et de maisons splendides menait le regard droit sur le chateau seigneurial.
Ce chateau dépassait de loin tout ce que Yani aurait pu imaginer en matière de puissance et de beauté, dépassant même les remparts de pierre noire aux veines roses et l'imposante grande rue pavée d'argent.
Ses murs étaient si étincelants qu'il aurait juré qu'ils étaient faits d'argent. Ses tours, indénombrables, se lançaient à l'assaut du ciel avec une telle volonté que les plus hautes semblaient le dépasser. De grandes baies vitrées aux cadres d'or fleurissaient entre les murs. Et au centre de cette magnificence se trouvait un balcon de plus de dix mètres, entièrement doré et dont le parapet était couvert de hauts-reliefs. Sa fonction était aisément identifiable : c'est là que le seigneur et son entourage se présentaient à son peuple les jours de fête, ou peut-être même en toute occasion.
Ven 3 Aoû - 0:07
) Vous ne bougez pas ! Vous pouvez raconter vite-fait comment vous êtes arrivé là, mais une fois aux portes de la ville vous ne vous déplacez plus avant la fin du texte. Vous avez le droit de conclure par un truc du genre "Il passa donc les portes de la ville". Mais à la fin seulement !!
Je le ferai aussi, quand j'aurai le temps...