Je Souhaite...
Une fic quee j'écris comme ça, à l'arrache, avec Aure et les personnages qui tournent autours. L'histoire se déroule dans le monde monstrueux mais n'est pas centrée sur les créatures qui le peuplent !
Chapitre I : La Jeune Fille qui Exauçait les VoeuxLorsqu'Aure sortit de chez elle ce matin-là pour aller à l'école, son sac sur l'épaule, elle fut accueillit par une voix familière :
-Aure ! J'avais peur d'arriver en retard mais tu n'es pas trop en avance aujourd'hui !
-L, Lloyd ?! s'exclama la jeune fille. Mais qu'est-ce que tu fais devant chez moi ?
-Je t'attendais, quelle question ! Lui répondit le garçon en riant. Ca te dirait qu'on aille à l'école ensemble ?
-Ah... oui, bien sûr. Répondit-elle, toute étonnée. Mais ça ne te dérange pas ?
-Si c'était le cas je ne serais pas venu. Et puis tu sais bien que tu ne me déranges jamais, Aure... dit-il avec douceur.
Ils allèrent donc ensemble jusqu'à l'école...
La ville de Styrleil était assez prospère et leur école, bien que plutôt petite offrait toute l'éducation nécessaire à de jeunes gens pleins d'avenir, ce qui était naturellement totalement inutile à Lloyd et Aure !
-Bonjour Aileas !
-Salut !
-Bonjour Aure, Lloyd. Leur répondit la grâcieuse voix d'une fille à la beauté légendaire dans toute la ville. Les cheveux noir de jais, les yeux d'un noir profond dans lequel on pourrait se noyer... Et un soutien-gorge dans lequel on pouvait aussi se noyer. Toutefois elle portait souvent des tenues très chastes.
-Saluuuut ! Cria une voix enjouée dans son dos.
-Oh non pas lui !! S'écria Aileas avant de s'enfuir.
-Salut Zélos !
-Bonjour Zélos !
-Mais pourquoi elle s'est enfuie ? Demanda-t-il d'un air sincèrement étonné
Lloyd éclatta de rire et Aure souria sans comprendre.
Zélos était un coureur de jupons invétéré, on ne l'avait jamais connu célibataire plus de trois jours jusqu'au jour où il jeta son dévolu sur Aileas. Celle-ci l'avait jeté d'une manière si mémorable que c'en était devenu une légende, la légende du jour où Zélos le narcissique s'était ridiculisé pour le restant de ses jours. C'était il y a deux ans et depuis il n'avait cessé d'essayer de charmer la belle Aileas, sans succès.
-Je me demande tout de même comment et pourquoi résiste-elle à mon charme légendaire... dit Zélos d'un air très sérieux.
-Peut-être qu'elle trouve juste que tu as une trop grosse tête. conclu Lloyd, et ils éclatèrent tous les trois de rire.
-Sérieusement, ça ne me plaît pas trop de faire ça, mais tu ne pourrais pas me filer un coup de main Aure ? Un petit voeu vite fait...
Elle secoua négativement la tête.
"Désolée... Tout ce que je peux faire c'est créer de l'attirance, ce que tu as déjà suffisammrnt. Dit-elle en souriant, ce qui lui attira un regard inquiet de Lloyd. Si elle se tient délibérément loin de toi, je ne peux rien y faire.
-Et zut, ce serait trop facile aussi, il n'y aurait aucun plaisir...
Il se lécha les lèvres avec un regard gourmand.
-Enfin merci quand même, soupira-t-il.
-Désolée ! s'empressa-t-elle de répondre.
Ils rejoinrent leur classe respectives, les cours n'allaient pas tarder à débuter. Lloyd et Aure étaient dans la même classe. Lui était au dernier rang, la place du bon cancre, juste à côté d'Aure, ce qui lui permettait de l'admirer à loisir. Surtout au premier cours, où le soleil encore assez bas faisait danser la lumière dans ses cheveux blonds... Il ne put résister à l'envie d'y glisser ses doigts, ils étaient si doux, à l'image de la jeune fille à laquelle ils appartenaient. Aure, concentrée sur le cours, passa ses doigts dans ses cheveux sans y penser et posa délicatement la main de Lloyd sur la table. Elle ne retira pas sa main ensuite. Il lui caressa amoureusement les doigts...
"LLOYD IRVING ON SE REVEILLE"
Il sursauta comme sous l'effet d'une déchare électrique mais n'eut pas le réflexe de retirer sa main. Le cri de la prof avait fait se tourner tout le monde dans sa direction, et tout le monde voyait qu'ils étaient bel et bien main dans la main... Aure sursauta quand elle le remarqua et récupéra vivement ses doigts. Il eut l'air légèrement déçu...
"Vous serez gentil d'attendre la récréation pour admirer votre petite amie ! dit le professeur d'un air sardonique.
Pour lur plus grand malheur, aucun d'eux n'osa démentir. Lloyd risqua un coup d'oeil vers Aure, leurs regards se croisèrent, ils étaient tous les deux d'un joli rouge tomate.
*ET M*RDEUUH* pensa Lloyd en s'enfuyant littérallement lorsque la cloche de la récréation tinta.
En cherchant un endroit où se cacher dans la cour, il tomba sur Zélos.
-Tiens, Lloyd ! Tu n'aurais pas vu Aileas ?
-Euh...non, pas depuis tout à l'heure.
-Tiens, Aure n'est pas avec toi ? C'est une première.
Lloyd rougit.
-On est vraiment tout le temps ensemble ?
-Affirmatif
-Je ne m'en étais pas rendu compte...
-Quoi ? Que tu étais raide dingue d'elle ?
-S, bien sûr ! Enfin non, c'est pas ce que ! Il rougit de plus belle. Ce n'est pas le terme que j'aurais employé quoi...
-Bon, raconte ce qui s'est passé à tonton Zélos...
Ils s'appuyèrent à des poteaux, face à face.
-On était en cours et je n'ai pas pu m'empêcher de... de la toucher. Dit-il en choisissant soigneusement ses mos. Enfin bref, ne me demande pas comment c'est arrivé, mais nos mains étaient posées sur la table l'une dan l'autre, et... Oh, ce que je suis bête ! La prof m'a crié dessus parce que j'écourtais pas ce qu'elle racontait, et tout le monde s'est tourné vers nous et... il acheva dans un soupir douloureux : elle m'a suggéré d'attendre la pause pour "admirer ma petite amie"
Zélos se mit à sourire.
-Quoi, c'est drôle ?
-Oui, mais ce n'est pas tant ça qui me fait sourire que le fait que tu tiens enfin ta chance de lui déclarer ta flamme.
-Ah ça non ! répliqua Lloyd d'un air alarmé
-Lloyd, écoute moi. Dit-il d'un air soudainement sérieux. Ta Aure est très mignonne et adorable, tu es loin d'être le seul à le penser. En plus si n'importe qui l'arrêttait dans un couloir et l'embrassait sans préavis elle ne saurait vraiment pas comment réagir. Si tu ne te dépêchez pas, Lloyd, quelqu'un la prendra avant toi...
-Non ! De... De toutes façons, personne ne l'aime comme je l'aime !
-Ca, je n'en doute pas mon grand ! Dit-il en lui donnant un coup sur l'épaule. Mais le problème c'est qu'ici tout le monde le sait... sauf elle. Honnêtement, elle serait déjà sous mon bras si je n'avais pas le souvenir de tes poings imprimé à jamais dans ma mémoire ! Ajouta-t-il en souriant. Si j'ai bien compris, ta demoiselle a croisé ton regard alors que tu étais encore passionné par la contemplation de ses petits doigts tout roses ?
Il hocha la tête. Zélos souria
-Tout le monde sait reconnaître un regard amoureux, même cette godiche. Lloyd lui jeta un regard abyssal.
-Bon, on va être en retard en cours. Dit-il en évitant soigneusement son regard.
-Je vais jamais oser la regarder en face...
-Ne t'inquiète pas, elle t'accueillera avec son adorable sourire stupide.
-Zélos, encore une réflexion de ce genre et je rouvre tes blessures.
-Entendu chef. Dit-il d'un ton joyeux.
Lorsque Lloyd pénétra dans la classe, il dirigea instinctivement son regard vers Aure. Elle l'acceuillit avec son éternel sourire, un peu idiot c'est vrai. Soulagé, il alla s'asseoir à a place et se résolu à fixer le professeur sans se laisser déconcentrer. S'il l'avait fait, il aurait sûrement remarqué qu'Aure ne cessait de le regarder.
La journée défila très vite et Lloyd fut presque surprit de se voir quitter l'école.
-Lloyd, Lloyd, attends moi !
-Aure, eh, attention !
Elle s'étala de tout son long sur le bitume sans qu'il ait le temps de la rattraper.
-Ooh, désoléée ! s'ecusa-t-elle en se relevant.
-Mais pourquoi tu t'excuses ?! Tu n'as pas eut mal au moins ?
-Si, je me suis cogné le front...
-Laisse moi voir ça...
Lloyd s'approcha et souleva la frange de cheveux blonds qui cachait son front. Elle n'avait pas une étratignure.
-Tu n'as rien, ne t'inquiètes pas, tout va bien...
Il baissa légèrement son regard et s'aperçu qu'il n'était qu'à quelques centimètres de son visage, il s'écarta légèrement.
-Bon, on rentre alors.
-Oui, oui, désolée !
-Aure, désormais je t'interdis de t'excuser !
-Ah, d'accord, désolée.
Il soupira.
Ils cheminèrent sans se parler, en se jetant de fréquents coups d'oeil. Soudain, Aure prit la parole :
-Lloyd ?
-Oui, qu'y a t-il ?
-A propos de ce matin, en cours... Lloyd vit qu'elle commençait à rosir. Il pria pour que ce ne fut pas son cas.
-Je suis désolé Aure, on s'est un peu tapé l'affiche...
-Oh, ne t'inquiète pas pour ça ! dit-elle précipitament C'est juste que, euh, j'ai pas trop comprit l'exercice qu'on doit faire pour demain, tu pourrais m'aider, s'il te plait ?
Il la connaissait trop bien pour douter qu'elle ait parfaitement comprit l'exercice. Peut-être que Zélos avait raison, peut-être que le moment était venu...
-Tu sais Aure, moi et les maths...
-Ah, bien sûr ! Excuse-moi de t'avoir demandé ça
-Mais arrêtte de t'excuser !
-Désoléée !!
Par la suite, il ne trouva pas en lui l'énergie nécessaire pour réaborder le sujet et lorsqu'il arriva chez elle le lendemain matin, elle était déjà partie. Il restitua l'intégralité de la conversation à Zélos à la pause déjeuner.
-Bon, alors ce qu'il te faut maintenant c'est une athmosphère propice aux romances ! Annonça-t-il d'un air gourmand.
-Pardon ?
-On n'a qu'à se faire une sortie à quatre : Toi, elle, moi et ma chérie.
-Quelle chérie ?! Je croyais que c'étais après Aileas que tu en avais ?
-Vois-tu mon grand, les femmes sont des créatures étranges : lorsqu'on est trop longtemps après elles elles se mettent à nous haïr mais si on finit par céder à une autre femme, là on commence à les intéresser.
-J'ai jamais dragué personne, et alors ? Répliqua Lloyd d'un air sceptique.
-Oui, mais toi et Aure êtes encore de jeunes vierges en émoi, nos règles ne sont pas les mêmes.
-Bon, bref, et en quoi cette "sortie" pourrait m'aider ?
-Mais tu es vraiment bête mon grand, enfin je veux dire inexpérimenté ! Ajouta-t-il en voyant le regard de son ami. C'est pourtant simple : On va dans un coin tranquille, mine de rien, nous deux on commence à se bécotter, vous deux vous vous éclipsez discrètement et vous avez le ton sur lequel continuer. Dit-il tout joyeusement.
-Mais tu vas bien ?! Il n'est pas question que je... "bécotte" Aure ! Dit il avec un profond dégout.
Zélos leva les yeux au ciel.
-On dirait un gosse qui voit ses parents s'embrasser. Tu ne diras plus ça une fois que tu y auras goûté ! dit-il d'un air gourmant en lui faisant un clin d'oeil.
-Zélos, tu es dégoûtant.
-Non, je suis un pauvre adolescent assaillit par ses hormones et toi un jeune romantique qui n'a jamais goûté au plaisir de la vie. Tiens, au fait, tu n'as pas mangé avec "petit ange" ce midi ?
-"petit ange" ? Tu parles d'Aure ?
-J'ai faitun peu d'étymologie figure-toi !
-De quoi ???
-Bref, "Aëla", le nom de famille d'Aure, signifie "ange" alors maintenant je l'appelle "petit ange". Annonça-t-il avec son grand sourire. Et tu n'as pas répondu à ma question.
-Euh, en fait, je voulais te raconter notre conversation d'hier avant de lui parler.
-Bon, alors on se voit demain soir ? Le temps que je prévienne Lilas !
-Quoi, déjà ? Paniqua Lloyd
-Tu préfères attendre plus lontemps, le temps que ceux qui veulent te la piquer se décident enfin ?
-Mais...
-Pas de mais ! Exécution immédiate ! Dès que tu retournes en cours tu lui propose ! Demain c'est samedi, le jour idéal pour un après-midi, une soirée, ou un week-end ensemble !
-Mais tu vas bien oui, qu'est-ce-que tu veux qu'on fasse pendant la... nuit... Zélos, tu es un porc !!
Lloyd s'empourpra dans l'instant et son ami partit d'un énorme éclat de rire.
Cependant, il décida se s'en tenir aux conseils de son ami et lorsqu'Aure s'assit à côté de lui il approcha ses lèvres de son oreille :
"Zélos m'a proposé qu'on passe le samedi après-midi ensemble, tous les quatre, est-ce que tu serais d'accord ?
Il avait dit sa phrase très vite pour éviter de se découragerà mi-parcours.
-Quatre ?
-Oui, toi, moi, lui et sa petite amie. Elle parut troublée par les derniers mots.
-Alors, qu'est-ce que tu en penses ?
-Euh... Pou, pourquoi pas. Oui, c'est une bonne idée je pense, je suis d'accord !
Son éternel sourire l'avait regagnée mais son hésitation marquait de façon certaine que désormais, la présence du garçon à ses côtés ne la laissait pas indifférente. Il y plaça tous ses espoirs et malgré tous ses efforts ne put détacher son regard de sa bien-aimée de tout l'après-midi.